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Accueil  

Du 18 au 25 avril 2011, un groupe de 21 personnes originaires (pour la plupart) de SEVRAN et LIVRY-GARGAN, certains d'origine arménienne, d'autres non, se sont rendus à Erevan en Arménie, dans le cadre du FESTIVALASTROLIVRY.

Je vous présente ici quelques photos de ce fabuleux voyage, riche en amitiés, souvenirs et émotions.

Avant tout, je tenais à remercier la ville de LIVRY-GARGAN pour avoir mis à notre disposition un car afin de nous rendre à (et revenir de) l'aéroport.
Je voulais également remercier du fond du coeur, la Maison de la Culture Arménienne et notamment sa présidente Sévane MARDIROSSIAN ainsi qu'Armen PAPAZIAN, sans qui ce séjour n'aurait pu se faire.
Remerciements également à Sabératours, agence de voyage organisatrice de séjours en Arménie.

L'Arménie est un pays attachant et accueillant que bon nombre de nos compatriotes méconnaissent. Voilà pourquoi si ce petit reportage peut un tant soit peu leur être utile, j'en serai heureux.

Tout d'abord, l'Arménie est un superbe pays à peine à quatre heures et demi d'avion de Paris, et dont la taille actuelle est comparable à la Belgique.

Pour qualifier l'histoire ancienne et même actuelle de ce pays, un mot me vient à l'esprit : SOUFFRRANCES.

Tout le monde a en mémoire le terrible tremblement de terre qui donna lieu en décembre 1988 un élan de solidarité international sans précédent. Charles AZNAVOUR en tête (devenu idôle en Arménie) et de nombreuses personnalités ou organisations avaient initié une collecte des fonds pour la reconstruction... Je passerai sur le fait que de nos jours encore des rescapés campent sous des tentes, pour ne garder que le courage et la dignité de la population. Les Arméniens ne se plaignent pas, ne mendient pas. Ils espèrent.

L'Arménie n'est pas un pays pauvre, mais de nos jours il est difficile d'y trouver du travail. Avec la crise, et depuis l'indépendance obtenue voici bientôt 20 ans, de très nombreuses usines sont fermées. Les habitations des ouvriers, délaissées. Toute cette main d'œuvre que les russes utilisaient pour renforcer leur pouvoir n'a plus de travail. "autrefois (à l'époque soviétique) on avait du travail... mais pas de liberté ; aujourd'hui nous sommes libres, mais sans travail !". Voilà ce que l'on entend de nos jours.

Et cela choque, car à côté du Erevan moderne, en pleine reconstruction, où l'on voit des commerces prospères, des jeunes qui s'activent (souvent le téléphone à la main comme chez nous), des cafés bondés en semaine... Bref, la vie à l'occidentale ; on croise dès que l'on s'éloigne du centre ville : des quartiers entiers d'usines désaffectés, entourés de baraques aux toits de tôles grises ou rouillées et où l'on devine qu'il ne fait pas bon y vivre.

Pour être clair : les soviétiques ont joué le jeu du désert industriel " Ah vous voulez votre indépendance ? Et bien prenez-là ! Nous, nous rembarquons nos usines" (Même si la chute de l'URSS et le mode de fonctionnement de cet empire était bien plus complexe que cela !)
Le pire dans tout ça, c'est que le pays est toujours dépendant de la Russie où les hommes partent en masse chercher du boulot, pendant que les femmes, elles, restent au pays en attendant le mariage (une jeune fille non mariée après 25 ans, c'est mal vu...).
Car la Russie est toujours présente. Durant des décennies, le communisme a maîtrisé d'une main de fer : et le pays et ses coutumes ; n'autorisant rien qui ne soit "soviétique". C'est dire si les souffrances dont je parlais tout à l'heure sont nombreuses et ont du mal à cicatriser. 70 ans de dépendance ne s'effacent pas en un jour. En prime, l'élite actuelle, les dirigeants, sont souvent très proches (euphémisme...) de la Russie, et il existe bien, en Arménie, une caste de "très riches" (ils roulent en gros quatre-quatre dans les rues d'Erevan ; verres fumés, bien sûr). Là -bas, on nomme ces riches "la MAFIA"...Et des richesses, il y en a ! Pas forcément de ressources naturelles comme le pétrole (hélas pour eux) mais géographiques, culturelles, religieuses.

L'Arménie va se développer au tourisme européen. C'est évident ! Cela ne peut en être autrement. Que recherchent les touristes ?

La tranquillité, le dépaysement, la bonne chère, les lieux à visiter, l'accueil.

Franchement, tout y est.

Seule barrière apparemment : la langue. Faux problème en vérité car de très nombreux arméniens parlent l'anglais, et le français, outre le russe. Toutes les inscriptions fondamentales dans les rues sont en arménien d'accord (et là, bonjour pour comprendre la graphie !) mais également en lettres européennes (l'anglais le plus souvent). Et puis qu'importe la langue. Si vous êtes perdu, ce sont trois, quatre habitants qui s'approchent et qui, avec des gestes explicites, vous remettent sur le droit chemin !

L'Arménie n'est pas un pays sous-développé, mais bien un pays proche de nous et avec lequel nous avons beaucoup de liens.

Et d'abord la religion :

Car, sachez-le, ils ne sont ni catholiques ni orthodoxes, mais apostoliques. En fait, c'est le premier pays chrétien du monde, bien avant Rome. Et la religion (exacerbée sans doute par toutes ces années d'interdiction soviétique) est bien présente avec ses grands principes : générosité, honnêteté, courage.

Le pays entier est fervent croyant, et toutes les Eglises et Monastères que nous avons visités, tous plus beaux les uns que les autres, valent à eux seuls le voyage ! (perso, je ne suis pas croyant, c'est dire !!).

Ensuite, les traditions :

Pâques y est fêtée de façon grandiose. Noël, mais aussi le 1er Mai. Signe que les valeurs fondamentales y sont proches des nôtres. Que dire enfin du mont Ararat, montagne omniprésente et visible depuis la capitale et bien au-delà (lorsqu'il fait beau...), et qui règne tel un symbole de l'Histoire, autant dans le cœur des arméniens que dans leur sang. Car le Mont Ararat, est la montagne, où, selon la Bible, l'arche de Noé s'échoua. Le Christianisme a donc une patrie : l'Arménie !

Hélas, les hommes en ont décidé autrement puisque, de nos jours, et ce, depuis 1915, le Mont Ararat, berceau du Christianisme, se trouve en Turquie, le voisin musulman.

Ici s'égrène de nouveau ce que je nommais SOUFFRRANCE :

Le génocide arménien.

C'est en effet le 24 avril 1915 que le gouvernement turc de l'époque décida d'exterminer le peuple arménien vivant dans l'Empire Ottoman. Ce sont plus d'un million et demi d'hommes de femmes et d'enfants qui furent sauvagement assassinés et ce durant de nombreuses années. Ce crime contre l'Humanité, n'a toujours pas été reconnu par les autorités turques, ni même par d'autres grands pays pourtant officiellement... démocratiques. Un certain négationnisme nauséabond (entaché souvent d'intérêts bassement commerciaux) persiste encore en ce début de 21ème siècle.

Entendons-nous bien. Je ne critique pas ici les autorités turques actuelles. Ce serait ridicule ! Un peu comme si l'on considérait la France d'aujourd'hui responsable des crimes de Vichy ! Cependant, il faut bien reconnaître que si ce génocide était clairement identifié dans l'esprit des dirigeants du monde, l'Arménie, les arméniens et toute la Diaspora dispersée sur la planète (généralement à cause de ce génocide) pourraient faire leur deuil. Notons ici que les arméniens sont très fiers de nous annoncer que l'un des tous premiers pays ayant officiellement reconnu ce crime contre l'humanité est : la France ; à l'initiative des parlementaires socialistes dont notre député de l'époque monsieur Alain CALMAT. Au bout d'un long parcours législatif de 3 ans une loi a enfin été adoptée et promulguée par monsieur Jacques CHIRAC, alors président.

Il y aura bientôt, en mai 2011, un vote au Sénat, pour pénaliser la négation du génocide arménien. Là aussi, procédure entamée en octobre 2006.

SOUFFRANCES ?

Outre l'invasions des Perses au cours des siècles, la guerre contre l'Azerbaïdjan dans les années 1994, dont le Haut Karabagh était l'enjeu, les invasions par les russes, les turcs, les Assyriens autrefois, etc... l'Arménie a sans arrêt dû faire front pour protéger ses frontières.

Si bien que ce pays, autrefois étendu de la Mer Noire jusqu'à la Mer Caspienne, se retrouve à présent grand (je l'ai déjà dit) comme la Belgique, peuplé seulement de 2 millions et demi d'habitants, cerné de toute part d'ennemis potentiels (notamment musulmans ; ceci dit une fois encore sans aucun ostracisme).

Ce pays, vous l'aurez compris, me tient vraiment à cœur et je serais très heureux si des échanges (en plus de ceux déjà existants) pouvaient se mettre en place suite à ce voyage. Nous avons notamment visité l'Observatoire de Byurakan ("festivalastro" oblige). Ce lieu est historique puisque c'est là que Victor Hambartsoumian, le plus grand astronome arménien, (encore de nos jours vénéré), découvrit dès 1947, plus de 1 000 étoiles éruptives, des douzaines de supernovae, etc. De nos jours, tel un vaisseau creux, l'Observatoire pourtant pourvu de télescopes performants, attend le bon vouloir de soutiens internationaux ...

Qui veut ?

...

Voilà.

Vous trouverez ci-dessous les photos de notre voyage (agrémenté de petits commentaires dont je ne peux m'empêcher)

Si vous voulez nous aider à mener des actions humanitaires, développer des échanges scientifiques, des projets culturels, astro,  

n'hésitez pas,  contactez au choix :

la MCA de SEVRAN-LIVRY, http://www.mca-sevranlivry.com/
L'association Arts et liens, http://lesartsetliens.free.fr
Mélanie CHALULEAU, journaliste (hyper dynamique), laquelle faisait partie de ce voyage, fondatrice du site 93-INFO, http://www.93-infos.fr/
et dont vous trouverez bientôt les articles concernant l'Arménie, dans différents journaux spécialisés.
Voir son blog arménien http://voyageenarmenie.wordpress.com/

Bien cordialement

Didier LABILLE
Président de Arts et liens

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Départ lundi 18 avril devant la mairie de LIVRY

Le groupe

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Roissy

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L'avion puis arrivée à l'aéroport d'Erevan (3 heures de décalage horaire en +) ; Mélanie a bien son passeport, ouf !

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Premier jour, mardi 19  avril : L'hôtel Hrazan et visite de la ville en autocar, pour "le change". Place de la République (la monnaie arménienne est le Dram. Il faut 500 drams pour 1 euro)

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Vues sur Erevan. Un mélange de belles bâtisses, émergeant de ci de là, parmi des usines éventrées et abandonnées (vestiges de la puissance soviétique),
fantômes gris entourés de maisons pauvres mais dignes. (au loin des immeubles en construction)

mardi 19  avril : La citadelle d'Erébouni.
La forteresse se trouve au sud-est d'Erevan sur la colline d’Arin Berd. (12 km d'Erévan). Jusqu'à la moitié du 20ème siècle personne n'avait connaissance de cette citadelle.
Ce n’est qu’en 1950, pendant des travaux d'exploration de la colline d’Arin Berd qu’on a trouvé cette inscription cunéiforme (datant du roi Arguichti I = 782 avant J.C. !).  
Les fouilles qui ont suivi, ont mis à jour cette gigantesque forteresse inconnue.

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Traduction : « Par la grandeur du dieu Haldi, Arguichti, fils de Ménoua, construisit cette magnifique forteresse.
Je l'ai nommée Erébouni, pour la gloire des pays Biaïna et pour la soumission des pays ennemis. La terre était déserte, et j'y ai bâti de grandes constructions.
Par la grandeur du dieu Haldi, Arguichti est un roi puissant, roi des étendues Biaïna, maître de la ville Touchpa
».

Le nom d'Erébouni s'est transformé au cours des siècles pour devenir Erevan.
La citadelle est une construction à la fois religieuse, royale et économique.

Le musée d’Erébouni (fondé en 1968), tout proche,  regorge d'objets, ustensiles guerriers, ménagers et traditionnels découverts au cours des fouilles récentes.
Un petit coucou ici à Maryam, notre guide, parfaitement bilingue, qui a su au cours de ce séjour nous faire partager sa passion pour son pays)

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mardi 19  avril  : Premier déjeuner tous ensemble !
Les gastronomes ne seront pas déçus en Arménie. Les légumes sont abondants (tomates, choux, salade, etc.)  et les viandes sont succulentes (notamment les brochettes !).
Le pain, le LAVACHE : une tradition ancestrale, accompagne chaque repas (voir plus bas)

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Autres vues sur Erevan

mardi 19  avril  : Visite du Mémorial de Tsitsernakaberd dédié aux victimes du génocide arménien perpétré en 1915. Voici (ci-dessous) le sapin planté par monsieur et madame CHIRAC. C'est une tradition : les personnalités du monde entier qui se recueillent en ce lieu, plantent un sapin. Il y en a beaucoup... mais pas encore assez à mon goût...
Nous sommes retournés au Mémorial le dimanche 24 avril (jour exact de la commémoration) ... Nous étions ce jour-là entourés de milliers d'arméniens ! (Voir plus bas)

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Mercredi 20 avril : Visite du "Khor Virab" au Monastère de Novarank. Textuellement le "fossé profond". C'est là, dans un grand trou (dans lequel certains courageux de notre groupe sont descendus... moi pas !) que fut enfermé durant 13 longues années, Saint Grégoire, proclamé l'illuminateur. C'est lui qui, après avoir été plongé à cause de sa croyance en Jésus, dans ce trou rempli de serpents (... à l'époque...) convertit au christianisme celui qui l'avait emprisonné : le roi Tridate III. C'était dans les années 250 de notre ère, c'est à dire bien avant la christianisation des autres pays et notamment Rome...

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Jeudi 21 avril : Le mont Ararat enneigé, le stade d'Erevan, puis le monastère d'Hatsekats, village natal de Mesrop Machtots, le créateur en 405 de l'alphabet arménien.
Vous voyez ici quelques lettres de cet alphabet, d'abord taillés dans des arbustes, puis sur des stèles de pierre, magnifiquement décorées, et enfin sur des vitraux.
Pour finir : la statue imposante de Mesrop Machtots. 

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La petite église Karmavor dans la ville d'Achtarak date du VII ème siècle. Trois jeunes femmes amoureuses du même homme, le prince Sargis, se suicidèrent, faisant apparaître trois petites églises.
Vous en voyez deux (ou du moins ce qu'il en reste pour la seconde : Spitakavor).

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Une usine désaffectée en contrebas, dans un paysage superbe !
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Puis, dans le même village, une rencontre émouvante et sympathique : les écoliers, leurs professeurs des écoles et madame la directrice. L'accueil fut chaleureux ; nous voudrions bien les parrainer...

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Quelques chansons en arménien ... et en français !!

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Chaleureux accueil dans le bureau de madame la directrice
(ici aux côtés de Maryam=>)

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Cours de gymnastique.
En regardant bien, vous verrez, au deuxième rang (deuxième "sportif") notre ami Léon PAPAZIAN  faisant lui aussi ces exercices physiques.
En forme le Léon !! Quelle crise de rire (faute de rhumatismes)

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Puis déjeuner dans un cave troglodyte (le noir total !) Original et bien apprécié de tous.

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Un succulent déjeuner puis , une fois revenus à l'air libre : un café arménien.
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Mardi 21 avril  après-midi : Montée à l'Observatoire de Byurakan (fondé en 1946). Cette belle construction perdue dans des hectares de terres paraît toute triste,
abandonnée qu'elle est, par un pays qui manque de tout... Alors l'astronomie, vous pensez, cela passe au deuxième plan. Quel gâchis !

A gauche : l'observatoire et une entrevue sympathique avec un guide astrophysicien (salaire mensuel 110 euros). A droite : vue sur leur gigantesque télescope (de Schmitt)

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Photo de groupe puis Mélanie interviewe le directeur de l'observatoire. Très chaleureux et accueillant, celui-ci nous explique que des partenariats (notamment avec la France)
ont toujours lieu (ouf !). Une jeune astrophysicienne serait notamment en ce moment à Meudon.
Nous la saluons très fort !

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Pour le remercier de son accueil, Sévane MARDIROSSIAN présidente de l'association MCA, remet deux ouvrages au directeur :
le livre de la ville de LIVRY-GARGAN et l'ouvrage d'Anouche KUNTH : Les Arméniens en France.

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J'écris cela ... à tout hasard... mais l'Observatoire d'Erevan est, selon les confirmations prises sur place
encore très performant dans le domaine de l'optique astronomique...

Vendredi 22 avril : Le lac Sevan. Celui-ci, perché à 2 000 mètres d'altitude a énormément souffert durant l'ère soviétique car il était utilisé pour irriguer la région.
Il avait alors baissé de 19 mètres (c'est dire s'il est profond). Aujourd'hui les eaux remontent un peu... si bien que la route qui le borde
va sans tarder être immergée Houps ! Du coup cette voie "à peine carrossable" est un peu laissée à l'abandon, non goudronnée et donc pleine de trous.
Il va falloir de colossaux investissements pour la viabiliser...
Pas de chance pour nous, il s'est mis à pleuvoir... et même à neiger (Un lac à 2 000 mètres d'altitude, ce n'est pas commun !)
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Non loin du lac, arrêt au cimetière de Khatchkhars : une sorte de père Lachaise local où les tombes sont toutes enfouies
sous des pierres taillées et magnifiquement décorées. A vocation religieuse, ces pierres toutes différentes sont très anciennes et remarquables
(même sous un parapluie). Khatchkhar signifie " croix taillée dans la pierre"
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Puis, avant le déjeuner, l'île aux oiseaux, sur la pointe nord du lac ; visite de l'Eglise de la Mère de Dieu. (220 marches pour y accéder... Dur dur !!)

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Une fois encore, déjeuner collectif ! Quels bons moments nous avons passés, à discuter, plaisanter, rire (boire un peu aussi, mais pas trop)

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Puis, collecte d'obsidienne. L'arménie, pays volcanique (d'où le tremblement de terre de 1988) est riche de minéraux divers.
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Bon, d'accord, on a peut-être un peu bu quelquefois (mais pas trop.. du moins à la fois). Ces mouchoirs blancs rappelent au groupe que la veille, Léon (encore lui)
avait chaleureusement dansé avec de jeunes arméniennes. Joyeux souvenirs (et toujours pas de rhumatismes)

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Samedi 23 avril : Le temple hellénistique de Garni (25 km d'Erevan). 24 colonnes d'ordre ionique. Forteresse construite au III ème siècle avant notre ère, détruite par les Romains puis reconstruite par le Roi Tiridate Ier en 77 de notre ère. Ce Temple du Soleil, a été depuis restauré de nombreuses fois. Magnifique !

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Surprise (un peu bruyante...) un groupe de lycéen amricain venant de Los Angeles... Vous avez dit tourisme ??
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Maryam nous fait visiter les Thermes, eux-aussi restaurés.
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Puis, visite de Gueghard, haut lieu de spiritualité et d'art. Ce mot signifie  "lance". Un Monastère y a été construit (dès le VIème siècle après J.C.) en souvenir de la lance que le centurion Longin utilisa pour transpercer le Christ afin de s'assurer qu'il était mort.Il paraîtrait même que ce centurion, souffrant des yeux, retrouva la vue une fois son visage recouvert de ce sang. Il se convertit aussitôt au Christianisme. Aujourd'hui, la vraie lance se trouve à Etchmiadzine (Enfin, c'est ce que pensent les Arméniens.). Vue ci-dessous sur l'une des Eglises du site, toutes taillées dans la roche ! Phénoménal !

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Après avoir creusé un trou dans la montagne (tout en haut), ils ont évidé l'intérieur de l'Eglise en respectant sculptures, transept, niches, sacristie etc..
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Rochers, mais aussi pains de Pâques !
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Ensuite, déjeuner à l'arménienne avec le pain le Lavache, dont je vous ai dit qu'il était de tous les repas. Nous avons assisté à sa fabrication. La "boulangère", accroupie au bord d'un four (creusé dans le sol) écarte la pâte comme si c'était une grande serviette, puis elle plaque cette pâte sur un objet oblong un peu rembourré (ressemblant à une "table à repasser " épaisse. Voir photo, sur sa droite). D'une main experte, elle plaque ensuite cette tablette carrément dans le four, contre la paroi. La pâte se colle d'elle-même et cuit contre cette paroi. Une fois cuite, la boulangère la retire (cuite que d'un côté, mais c'est suffisant !) Un vrai régal ; mais quelle chaleur pour elle !! Ensuite, pour profiter du four, on y plonge un échafaudage rond (6 étages), garni de cuisses de poulet et de pommes de terre, assaisonnées et épicées. Un délice !

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Fin d'après-midi : quartier libre au "Vernissage", un grand marché, type "les Puces" où de nombreux arméniens, achètent, vendent, exposent, troquent, se créant ainsi une source de revenus complémentaires. On y trouve de tout : du tableau d'art à la poupée en bois ; du samovar en aluminium au sthétoscope médical, du tapis persan au képi soviétique, etc.

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Ensuite, moment intense : manifestation de la jeunesse pour commémorer le souvenir du génocide de 1915. Des centaines de flambeaux sont allumés, portés par de jeunes arméniens, qui ont fort à coeur de ne pas oublier ce crime historique.
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Dimanche 24 avril au matin : Jour de Pâques ! Quelle ferveur dans le pays, et notamment à la Cathédrale d'Etchmiadzine,  Saint Siège de l'Eglise Apostolique Arménienne. La foule et les autorités se pressent pour écouter la messe célébrée par le Catholicos Karékine II (le "pape" arménien)

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les choeurs d'un côté ; la cérémonie de l'autre.
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Déjeuner de Pâques : oeufs, poissons..

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Dimanche 24 avril après-midi : Jour de la commémoration du génocide. 96 ans et toujours la même revendication. Plus d'un million de personnes déposent une fleur au Mausolée.

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Hymnes religieux et couronne de l'ambassadeur français.
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Un petit mot pour Obama : "Tiens tes promesses !"

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Dimanche 24 avril au soir : Dernier dîner en groupe (au restaurant "CAUCASE"). Chacun, ce soir-là porta un toast (pas forcément alcoolisé ; imaginez 21 personnes !!). Ce fut un grand moment, au cours duquel chacun put exprimer sa joie d'avoir particpé à ce voyage !

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Au passage, "Bon anniversaire, Harout !" Toi notre ami, mais aussi guide arménien, qui nous a si souvent servi d'intermédiaire et... d'éclaireur (dans tous les sens du terme !)

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Un petit coucou amical à Henry Guez, président des Ritaliens et de Crob'art ; Maryam, notre guide arménienne, Armen PAPAZIAN et Sévane MARDIROSSIAN  !
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Amicale pensée à tous les autres !
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Un petit coucou également à Mélanie CHALULEAU, fondatrice du site 93-INFOS, présente à ce voyage ;
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Retrouvez ses "vrais reportages" sur
http://voyageenarmenie.wordpress.com/
http://www.93-infos.fr/

Lundi 25 avril au matin : Départ d'Arménie... Adieu Maryam... Bonjour LIVRY

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Voilà ! N'hésitez pas à nous faire vos commentaires.

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